Selon lui, la BAD va "faire preuve d'audace, de créativité, pour établir des partenariats stratégiques sur l'énergie".
"La Banque sera le chef de file de cet enjeu crucial, car rien n'est plus important pour la croissance et le développement économique de l'Afrique", a promis M. Adesina, élu le 28 mai pour un mandat de cinq ans à la tête de la stratégique BAD, institution cinquantenaire qui injecte chaque année deux milliards de dollars dans des projets sur le continent.
"L'énergie est le moteur des économies. Plus il y a d'énergie, plus les gens sont prospères", a-t-il constaté, déplorant que les "Africains consacrent la plupart de leurs maigres revenus durement gagnés pour payer l'énergie".
Il a notamment insisté sur les énergies renouvelables assurant que le continent dispose d'un "potentiel illimité en ressources solaires, éoliennes, hydroélectriques et géothermiques".
Le tout nouveau président a aussi appelé à soutenir les pays qui sortent des conflits: "ils ont besoin de notre compréhension et ils méritent notre soutien dans leur capacité à construire des institutions politiques, économiques et sociales plus fortes".
"La BAD devra également continuer à accroître le niveau de ses ressources car les besoins de financement sont en forte croissance au regard de l'ampleur des besoins de financement de l'Afrique", a suggéré, de son côté, Alassane Ouattara, le président ivoirien.
Ancien ministre nigérian de l'Agriculture, Akinwumi Adesina, 55 ans, succède au Rwandais Donald Kaberuka qui a passé dix ans à la tête de la BAD. Anglophone, il parle parfaitement le français.
Avec AFP