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La Cédéao mardi à Banjul pour convaincre Jammeh


Cérémonie d'ouverture du Sommet extraordinaire des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur la maladie à virus Ebola et sur la situation au Burkina Faso, ce jeudi 6 novembre 2014, à Accra au Ghana.
Cérémonie d'ouverture du Sommet extraordinaire des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur la maladie à virus Ebola et sur la situation au Burkina Faso, ce jeudi 6 novembre 2014, à Accra au Ghana.

Des chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest conduits par la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf se rendront mardi en Gambie pour demander à Yahya Jammeh de "quitter le pouvoir", a indiqué lundi une source au ministère sénégalais des Affaires étrangères.

La délégation, conduite par Mme Sirleaf en qualité de présidente en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), comprendra ses homologues nigérian Muhammadu Buhari, sierra-léonais Ernest Bai Koroma et ghanéen John Dramani Mahama, a précisé cette source à l'AFP.

"Ces chefs d'Etat vont lui demander de quitter le pouvoir", à la suite de sa défaite à l'élection présidentielle du 1er décembre, a-t-on ajouté.

Une mission de la présidence de la Cédéao était prévue ces derniers jours à Banjul, mais le président gambien s'est opposé à sa venue, a affirmé samedi le ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye.

Dans un brusque revirement, Yahya Jammeh, qui le 2 décembre avait reconnu sa défaite face au candidat de l'opposition Adama Barrow, est revenu sur cette décision dans une déclaration télévisée vendredi soir, réclamant un nouveau vote.

La communauté internationale a condamné ce revirement, le Conseil de sécurité exhortant samedi M. Jammeh à "respecter le choix du peuple souverain de la Gambie et transférer, sans conditions ni retard injustifié, le pouvoir au président élu, Adama Barrow".

Au nom de la Cédéao, Mme Sirleaf, a estimé samedi que ce revirement était "inacceptable et menaçait la paix non seulement en Gambie, mais dans tout la sous-région d'Afrique de l'Ouest".

Selon un communiqué officiel, elle a "également adressé un message personnel au président Jammeh pour lui demander d'accepter les résultats de l'élection".

Avec AFP

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