Après avoir dressé un tableau peu reluisant du pays, Claudine Munari est pourtant restée optimiste, affirmant que les Congolais pouvaient vivre mieux si les dirigeants avaient fait de meilleurs choix économiques.
Quasiment absente de l'espace politique en 2018, la Fédération de l'opposition annonce de grandes actions en 2019.
"On va trouver comment on va travailler, parce qu'on ne peut pas rester dans un désert et n'écouter qu'un seul son de cloche. Je crois que 2019 est une année de grandes réalisations, on ne peut pas tomber plus bas qu'on était tombé. Donc je suis convaincue que chacun y mettra du sien, la Fédération fera sa part, mais il faut qu'on arrive à faire bouger les lignes", a déclaré Claudine Munari.
Pour sa part, Charles Zacharie Bowao, le porte-parole de cette plateforme, a plaidé pour plus d'espace politique pour la fédération de l'opposition, considérée parfois comme des acteurs politiques radicaux : "On ne peut pas tenir des activités sur la place publique parce que le pouvoir ne le permet pas. Chaque fois que nous avons programmé quelque chose, nous sommes toujours précédés par la force publique. Même dans les hôtels, au palais du parlement, ailleurs, on ne nous autorise aucune salle pour faire nos activités. Cela peut donner effectivement l'impression que nous avons disparu de l'espace public, ce qui est faux".
Les opposants ont encore appelé à la libération des prisonniers politiques. Ils ont marqué leur solidarité avec André Okombi Salissa, un opposant dont le procès s'ouvre ce jeudi à Brazzaville.