Biologiste de renommée internationale, Gurib-Fakim promet de faire les choses différemment. Elle pense puiser dans ce qu’elle "sait faire" de mieux et l'appliquer dans sa façon de diriger.
"Je m’engage à être plus à l’écoute des gens mais surtout (…) à ce que je sais faire jusqu’à maintenant", affirme-telle.
Elle promet donc de "regarder au niveau de la réflexion qu’on peut faire au niveau de la science, la technologie, de l’innovation, de l’entreprenariat et vraiment aller vers une diplomatie économique, une diplomatie scientifique, diplomatie sociale".
Elle pense exporter vers le continent africain, les bonnes pratiques de l’Ile Maurice qui n’ont pas été valorisées jusqu’à présent.
Pour elle, sa désignation comme la toute première femme à occupier la plus haute fonction dans son pays, est plus que symbolique.
"Elle a fait sauter quelques verrous pour la femme, pour l’Afrique et même pour la jeune fille qui émerge". "C’est même un message que la femme peut faire autre chose, qu’elle peut faire avancer le destin d’un pays", a-t-elle indiqué.
Optimiste, elle croit réussir sa tache dans un pays où le Premier ministre a plus de pouvoir que le président de la République.
Ameenah Gurib-Fakim est spécialiste de phytothérapie et docteur honoris causa de l'université Paris VI.
