"Encore hier, plus de vingt civils, enfants pour la plupart, ont été victimes d'une attaque présumée au chlore", a-t-il affirmé lors de la signature d'un partenariat contre les armes chimiques.
"Quel que soit l'auteur des attaques, la Russie porte, en dernier ressort, la responsabilité pour les victimes de la Ghouta orientale", en Syrie, a-t-il lancé, en rappelant qu'elle avait signé un accord avec les Etats-Unis en 2013 sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien.
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"Les récentes attaques dans la Ghouta orientale laissent craindre que le régime de Bachar al-Assad puisse continuer à utiliser des armes chimiques contre son propre peuple", a ajouté le chef de la diplomatie américaine.
Rex Tillerson a aussi reproché à Moscou de bloquer au Conseil de sécurité de l'ONU le renouvellement du mandat d'enquêteurs internationaux sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie.
"La Russie doit pour le moins arrêter de mettre son véto ou s'abstenir dans tout vote futur sur cette question", a-t-il ajouté.
Plus largement, M. Tillerson semble remettre en cause de l'ensemble de l'action russe dans la crise syrienne, y compris dans le processus de paux: "L'échec de la Russie à résoudre la question des armes chimiques en Syrie pose la question de sa pertinence dans la résolution de la crise dans son ensemble".
Avec AFP