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Lavrov affirme que la Russie "reste prête" à coopérer avec Washington malgré les sanctions


Le ministre russe des Affaires étrangères Sergey Lavrov, à droite, et le secrétaire d'État américain Rex Tillerson lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G-20 à Bonn, en Allemagne, 16 février 2017.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergey Lavrov, à droite, et le secrétaire d'État américain Rex Tillerson lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G-20 à Bonn, en Allemagne, 16 février 2017.

La Russie "reste prête" à coopérer avec les Etats-Unis sous réserve de "respect mutuel", a assuré le chef de la diplomatie russe à son homologue américain après un nouvel échange de sanctions, selon le ministère russe des Affaires étrangères.

Lors d'un entretien téléphonique avec Rex Tillerson, Sergueï "Lavrov a confirmé que (la Russie) reste prête à une normalisation des relations bilatérales avec les Etats-Unis et à la coopération concernant les questions importantes de l'agenda international", a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant que cela n'était "possible que sur une base d'égalité, de respect mutuel".

La Russie a annoncé vendredi une prochaine réduction de la présence diplomatique américaine sur son territoire, après l'adoption par le Congrès à Washington de sanctions pour son ingérence présumée dans la présidentielle américaine de 2016.

Moscou demande à Washington de réduire, à partir du 1er septembre, à 455 les effectifs du personnel de son ambassade et de ses consulats en Russie et a suspendu l'utilisation par l'ambassade des Etats-Unis d'une résidence en périphérie de la capitale russe et d'entrepôts.

Ces mesures ont été prises à la suite "d'une série de décisions hostiles de la part de Washington", a expliqué M. Lavrov à son homologue américain, selon le ministère russe, citant "des sanctions illégales (...), des accusations diffamatoires, des expulsions massives de diplomates et des expropriations de propriétés diplomatiques" sur le sol américain.

"Les derniers événements ont montré que la politique des Etats-Unis se trouve entre les mains de forces russophobes qui poussent Washington vers la confrontation", a ajouté la même source.

Il revient désormais à Donald Trump, qui cherche depuis son élection à tendre la main à Vladimir Poutine, de décider s'il promulgue le texte adopté par les deux chambres du Congrès à la quasi-unanimité, ou y oppose son veto. Mais dans le deuxième cas, le Congrès pourra passer outre en revotant le texte à la majorité des deux tiers.

Avec AFP

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