La Cour d'appel de Copenhague a confirmé la décision prise en première instance, en avril, à l'encontre d'un homme de 51 ans - dont l'identité n'a pas été révélée - accusé d'avoir participé au meurtre de quelque 2.000 personnes alors réfugiées dans une église et une université à Mudende (nord-ouest).
Lors de son procès, des témoins ont notamment décrit que l'homme se promenait dans l'église avec son chien à la recherche de Tutsis.
Il est notamment accusé d'avoir tué une femme âgée et un nourrisson, ainsi que trois jeunes à un barrage routier.
L'homme, arrêté en mai 2017, a nié les accusations, affirmant que les autorités rwandaises l'ont confondu avec quelqu'un d'autre.
Il a quitté le Rwanda en 1997 avant d'arriver au Danemark en 2001 et d'y obtenir un permis de résidence en 2002 ainsi que la citoyenneté danoise en 2014.
Selon l'agence de presse locale Ritzau, la police danoise a été informée il y a plus d'une dizaine d'années de la présence de cet homme sur son territoire.
Les enquêteurs du pays scandinave se sont rendus au Rwanda et ont interrogé plus d'une trentaine de témoins.
Déclenché après l'assassinat le 6 avril 1994 du président rwandais, le Hutu Juvénal Habyarimana, le génocide a fait, selon l'ONU, 800.000 morts en trois mois, essentiellement parmi la minorité tutsi.
Les deux autres pays scandinaves, la Norvège et la Suède, ont déjà poursuivi des Rwandais pour génocide devant leurs propres tribunaux.
Avec AFP