"Je ne laisserai jamais le travail du FBI être influencé par autre chose que les faits, le droit et la quête d'une justice impartiale. Point à la ligne", a promis M. Wray, deux mois après que le président américain eut brutalement limogé son prédécesseur, James Comey.
"Je m'engage à être le leader que mérite le FBI et à diriger un bureau indépendant, source de fierté pour tous les Américains", a ajouté cet ancien procureur relativement peu connu, qui a travaillé dans le gouvernement de George W. Bush.
S'il est confirmé par le Sénat, M. Wray aura la lourde tâche de rassurer les plus de 30.000 employés du prestigieux bureau centenaire, jaloux de leur indépendance, ensuite l'opinion publique américaine, qui redoute que l'institution tombe sous la coupe de la Maison Blanche.
L'audition de M. Wray intervient alors que les soupçons concernant le rôle de Moscou dans l'élection présidentielle de 2016 sont renforcés par des révélations sur une rencontre l'an passé entre le fils aîné de Donald Trump et une avocate qui lui avait été présentée comme une émissaire de Moscou.
Jusqu'à son limogeage surprise le 9 mai sur ordre du président, l'ex-patron du FBI James Comey supervisait justement une enquête sur les contacts entre des membres de l'équipe de campagne de Donald Trump et le gouvernement russe.
Selon ses adversaires, M. Trump s'est ainsi rendu coupable d'entrave à la justice.
Christopher Wray avait été responsable de 2003 à 2005 de la division pénale du ministère américain de la Justice, l'une des plus importantes branches supervisant notamment le FBI.
Avec AFP