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Le Hamas se dit prêt à dissoudre un conseil controversé pour aider à la réconciliation


Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, salue la main levée, lors de sa visite à Gaza, à côté de Yahya Al-Sinwar, chef du parti dans la ville, qui porte son fils Mazen Fuqaha sur les épaules, 27 mars 2017.
Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, salue la main levée, lors de sa visite à Gaza, à côté de Yahya Al-Sinwar, chef du parti dans la ville, qui porte son fils Mazen Fuqaha sur les épaules, 27 mars 2017.

Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a affirmé qu'il allait dissoudre un organisme créé pour gérer la bande de Gaza et perçu par le Fatah de Mahmoud Abbas comme une entrave à la réconciliation palestinienne, a indiqué mardi un responsable du mouvement islamiste.

M. Haniyeh, qui cherche à améliorer ses relations avec Le Caire, s'est rendu samedi en Egypte pour son premier déplacement dans ce pays depuis son élection en mai.

D'après un responsable du Hamas ayant requis l'anonymat, il a affirmé à cette occasion au chef des renseignements égyptiens, Khaled Fawzy, et à d'autres responsables qu'il allait dissoudre sans condition préalable le "conseil administratif" créé en mars dans la bande de Gaza, afin de favoriser la formation avec le Fatah d'un gouvernement d'union nationale.

Le chef du Hamas, a ajouté le même responsable, a aussi émis le souhait que l'Egypte "réussisse à réaliser une réconciliation entre les Palestiniens", et estimé qu'il n'y avait "à présent aucune raison pour le Fatah d'entraver les efforts égyptiens".

Au pouvoir à Gaza, le Hamas a annoncé en mars dernier la création du "comité administratif" formé de sept hauts responsables du mouvement pour gérer les affaires de l'enclave. Cet organe a été perçu par le président Abbas comme un gouvernement parallèle entravant la réconciliation, ce que le parti islamiste avait nié.

De multiples tentatives de réconciliation entre les deux principaux mouvements palestiniens ont échoué et Mahmoud Abbas s'efforce depuis la création de ce comité d'affaiblir le Hamas.

Dans son épreuve de force, M. Abbas a notamment bloqué ces derniers mois les versements de la facture de l'électricité fournie par Israël à Gaza, qu'il réglait jusque-là.

L'Autorité palestinienne qu'il dirige est reconnue par la communauté internationale. Elle est à couteaux tirés avec le Hamas depuis que celui-ci l'a évincée de la bande de Gaza au prix d'une quasi-guerre civile en 2007.

L'Autorité palestinienne a son siège à Ramallah, en Cisjordanie, un territoire occupé par Israël depuis 50 ans et séparé géographiquement de Gaza par le territoire israélien.

Avec AFP

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