La mission "Sophia" participe également à la formation des garde-côtes libyens et de la marine libyenne et contribue à la mise en oeuvre de l'embargo des Nations unies sur les armes au large des côtes libyennes.
Son mandat, qui arrivait à échéance fin juillet, a été amendé par le Conseil, l'instance regroupant les pays de l'UE. Il prévoit notamment une possibilité accrue de partage des informations recueillies avec les autorités des Etats membres et les agences européennes compétentes.
Certains pays membres, dont l'Italie, ont émis des réserves sur les résultats de Sophia, dans un contexte d'arrivées continues sur les côtes italiennes, où ont débarqué plus de 93.000 migrants depuis janvier.
Depuis son lancement en 2015, la mission Sophia a "contribué à l'arrestation et au transfert aux autorités italiennes de 110 passeurs et trafiquants présumés", a indiqué le Conseil.
Elle a aussi "neutralisé 470 navires" et a contribué au sauvetage de près de 40.000 personnes en mer, a-t-il précisé.
Avec AFP