Il s’agit d’un "coup de force" contre "la démocratie" et "le peuple", dénoncé le porte-parole du d’Ali Bongo.
L'ex-président de l'Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, et l'ex-Premier ministre Casimir Oyé Mba, deux des principaux candidats de l’opposition à la présidentielle du 27 août, ont annoncé en milieu de semaine qu’ils se rangeaient derrière Jean Ping dans l’objectif de donner à celui-ci plus de chance pour la victoire.
Le ralliement de ces deux ténors de l'opposition gabonaise à la candidature de Jean Ping pour l'élection présidentielle du 27 août est un "coup de force" contre "la démocratie" et "le peuple", a dénoncé vendredi le porte-parole du président sortant Ali Bongo.
A huit jours du scrutin, les invectives entre pouvoir et opposition se font de plus en plus virulentes.
Le billet d'humeur "Makaya" du quotidien pro-pouvoir l'Union, ne cesse par exemple de surnommer M. Ping (métis de père chinois) le "bridé d'Etimboué (sa région natale)" ou encore le "Chinetoque".
Dans une vidéo postée vendredi sur Twitter, M. Ping accuse en retour le pouvoir d'"instrumentaliser la violence". "On découvre des armes partout. On fait venir aussi des mercenaires" de l'étranger, a-t-il accusé.