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Le président mexicain Peña Nieto et Trump vont se rencontrer


Enrique Peña Nieto et Donald Trump lors d'une rencontre le 31 août 2016 à Mexico City.
Enrique Peña Nieto et Donald Trump lors d'une rencontre le 31 août 2016 à Mexico City.

Le président mexicain Enrique Peña Nieto et Donald Trump ont convenu de se rencontrer, a annoncé mercredi à Mexico le chef d'Etat mexicain, félicitant leprésident américain nouvellement élu.


"Nous avons convenu avec le président élu de nous réunir de préférence durant la période de transition (avant la prestation de serment en janvier, ndlr) pour définir avec clarté la direction que prendra la relation entre les deux pays", a déclaré M. Peña Nieto lors d'une conférence de presse, qualifiant de "cordiale, amicale et respectueuse" la conversation téléphonique avec celui qui, durant la campagne, avait copieusement insulté les Mexicains.

"Je suis optimiste. Il est clair qu'une nouvelle étape s'ouvre avec l'arrivée d'un gouvernement mais je crois aussi qu'il y a une grande opportunité" pour le développement des relations entre les deux pays, a poursuivi le chef d'Etat mexicain.

Une source proche du gouvernement, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a indiqué que les deux hommes n'avaient pas abordé la question du mur de la discorde que Trump a promis de construire à la frontière mexicaine et de faire payer au Mexique.

Mais plus tôt dans la journée, la ministre des Affaires étrangères Claudia Ruiz Massieu avait déclaré sur la chaîne Televisa que "payer un mur n'était pas envisagé".

Enrique Peña Nieto avait été vivement critiqué dans son pays en recevant à Mexico le 31 août le magnat de l'immobilier Donald Trump sans condamner ouvertement ses propos au vitriol sur les migrants, notamment mexicains.

Le candidat républicain les avaient qualifiés durant sa campagne de violeurs et de trafiquants de drogue, provoquant la colère des Mexicains qui avaient brûlé ses effigies durant la Semaine sainte.

M. Peña Nieto avait ensuite reconnu que l'invitation était sans doute "précipitée" tout en la justifiant par la nécessité d'ouvrir le dialogue avec un possible futur président américain.

En mars, le dirigeant mexicain avait comparé les diatribes de Donald Trump à celles d'Adolf Hitler et Benito Mussolini pendant leur ascension vers le pouvoir.

Avec AFP

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