La ministre des Affaires sociales, Antoinette Dinga Dzondo conduit ce projet. "L'objectif principal du projet Lisungi, c'est d'arrêter la transmission inter-générationnelle de la pauvreté. Au niveau national, il y a 46,5% de pauvres. Au niveau des départements, on dépasse les 78%. A Brazzaville et à Pointe-Noire, bien qu'ayant une moyenne nationale de 25 et 30%, il y a des poches de grande pauvreté".
Le soutien financier du projet Lisungi à chaque famille est plafonné à 250.000 francs CFA. Selon les données fournies par les autorités, le pays compte plus de 47% de pauvres. Dans certaines régions, ce chiffre est beaucoup plus élevé : la pauvreté peut toucher jusqu'à 78% de la population.
A Talangaï, un quartier de Brazzaville, beaucoup de personnes espèrenrt bénéficier du programme Lisungi. Marien Ngoyi, agent social, explique que "la question de la demande est très importante à Talangaï. Nous sommes déjà à 3.105 demandeurs à l'inscription. Tout le monde presque s'estime pauvre".
Le projet Lisungi est opérationnel depuis 2015. Selon Paul Ganongo, responsable de la Communication de Lisungi, "quatre ans après, on voit comment des ménages qui ont bénéficié du programme sont arrivés à faire des investissements... C'est fondamental".
Le gouvernement - qui a doté Lisungi de 6 milliards en 2019 - a des projets de développement. Les autorités espèrent le dupliquer à grande échelle, avec un financement annuel de 200 milliards de francs CFA.