Le PAM est l'une des agences de l'ONU qui accompagnent actuellement les populations du Pool à se relever après le conflit armé.
La réhabilitation de la piste agricole Missie-Missie - Mounkoto soulage déjà les populations qui évacuent leurs produits agricoles vers les centres de consommation.
A Mindouli, le PAM mobilise les jeunes pour relancer les activités piscicoles. L'espoir renaît ici, après de longs mois d'incertitude.
"Nous disons merci au PAM et à l'APDRA. Nous allons curer tous ces étangs et réformer les digues. Selon la nouvelle méthode, il faut faire des pêcheries. Là, c'est un étang de 7.000 à 8.000 poissons. Nous les vendons seulement ici", affirme Gérard Menga, responsable de groupement piscicole à Mindouli.
La directrice régionale du PAM, Lola Castro qui a visité ses projets de réhabilitation du Pool, se dit satisfaite.
"En tant que directrice régionale du PAM, c'est très intéressant de venir au Pool et être dans ces régions. Nous avons travaillé avec les communautés locales pour voir comment elles peuvent revenir à la sécurité alimentaire. Il s'agit pour les populations de commencer à produire comme avant, les produits qui iront au marché et développer la région".
Dans la Bouenza, le département voisin, le PAM soutient les cantines scolaires dont l'impact sur les études des élèves n'est plus à démontrer, selon Michel Kombo, directeur d'une école primaire à Madingou.
"Depuis qu'ils ont la cantine, les enfants ne fuient plus les cours, même ceux qui sont malades s'efforcent de venir. Nous avons constaté que, dans le sac des enfants, ils oublient l'ardoise, mais l'assiette est toujours là," a indiqué M.Kombo.
Pour Annick Goma, directrice d'école à Madingou gare, "cela augmente le taux de fréquentation. Il y a moins d'abandon à l'école. Vraiment, je félicite le projet PAM".
Le PAM veut aider les populations à beaucoup produire pour assurer la sécurité alimentaire dans plusieurs régions du pays.