Plus de 11.300 poulets ont déjà péri dans les foyers d'infection de ce petit pays d'Afrique de l'Ouest, mais aucun cas humain n'a été recensé.
Le gouvernement a fait incinérer les volailles mortes et en a fait abattre d'autres afin d'éviter une propagation de ce virus H5N1.
Le ministre de l'Agriculture, Ouro-Koura Agadazi, a annoncé que les autorités allaient également procéder à la destruction d'oeufs et de stocks de grain dans certaines habitations et à l'inspection de marchés.
"A Lomé, nous avons mis en place une équipe mobile qui sillonne les marchés. Nous allons également détecter tous les centres avicoles qui n'ont pas eu l'agrément des autorités compétentes", a indiqué M. Agadazi, cité sur Radio Lomé, la radio d'Etat.
En 2006, plusieurs pays africains avaient été touchés par le virus H5N1 qui frappaient alors également les volailles d'une quarantaine de pays d'Asie et d'Europe.
Au Cameroun, la filière avicole a été sinistrée par la résurgence en mai de la grippe aviaire, qui a touché trois des dix régions du pays, et mis en péril de nombreux élevages.
Avec AFP