L'épisode en cours a débuté le 28 septembre dans un quartier de la capitale Lusaka, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et s'y est rapidement propagé.
Les autorités ont annoncé le report de la rentrée scolaire, initialement programmée lundi 8 janvier, interdit tous les rassemblements publics et même instauré un couvre-feu dans le foyer de l'épidémie à Lusaka, le bidonville de Kanyama.
Sur ordre du président Edgar Lungu, l'armée a également été déployée dans les rues de la capitale pour y interdire l'activité des vendeurs de rue, accusés de ne pas respecter les conditions d'hygiène minimales.
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Malgré ces mesures, la maladie continue à se propager.
"Le pays a enregistré 114 nouveaux cas au cours des dernières 24h00, ce qui porte leur total à 2.672 depuis que l'épidémie a éclaté. Le nombre de morts a atteint 61", a indiqué mardi à la presse le ministre de la Santé, Chitalu Chilufya.
Des pays comme la France ont averti leurs voyageurs des risques potentiels.
Symptôme des mauvaises conditions d'hygiène et de la pauvreté, le choléra est une infection intestinale qui se transmet par les eaux sales et provoque des diarrhées qui peuvent être mortelles si elles ne sont pas traitées à temps.
En 2016, la maladie a encore touché 38 pays dans le monde et fait près de 100.000 morts.
La capitale zambienne a été régulièrement frappée par des épisodes de choléra ces dernières années.
Avec AFP