Prévues le 12 mai, ces élections décideront qui sera le chef du gouvernement pour quatre ans. Le poste est réservé à un chiite, communauté majoritaire dans le pays.
Haider al-Abadi a fait de la reconstruction du pays et de la lutte contre la corruption ses priorités. Bagdad estime que 100 milliards de dollars seront nécessaires pour effacer les destructions causées par la guerre.
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L'ancien chef de gouvernement Nouri al Maliki et l'ex-ministre des Transports Hadi al Amiri sont également candidats au poste de Premier ministre.
Les deux hommes font figure d'alliés de l'Iran en Irak. Jim Mattis n'a pas précisé de quelle manière l'Iran cherchait à influencer le scrutin, disant simplement que le pays le faisait en injectant de l'argent dans le système politique irakien.
"Nous avons des preuves inquiétantes montrant que l'Iran - avec des moyens financiers - essaie d'influencer les élections irakiennes. Cet argent est utilisé pour influencer les candidats, pour influencer les votes", a dit le secrétaire d'Etat à des journalistes dans l'avion le ramenant à Washington après une tournée au Moyen Orient et en Afghanistan.
L'Iran, qui par le passé a démenti vouloir interférer en Irak, n'a pas commenté dans l'immédiat ces propos.
Avec Reuters