Ces sanctions visent « le gouvernement de Kadhafi, tout en protégeant les biens qui appartiennent aux Libyens », a annoncé la Maison-Blanche dans un communiqué.
Selon Barack Obama, Le gouvernement libyen continue « de violer les droits de l'homme » et le gouvernement de Mouammar Kadhafi doit en être tenu « responsable ».
Le Trésor américain a indiqué que cette action entraînerait le blocage d'importantes sommes de monnaie libyenne.
Dans le texte du décret-loi en date du 25 février, Barack Obama juge que « le gouvernement Kadhafi a pris des mesures extrêmes contre son peuple, y compris en utilisant des armes de guerre, des mercenaires et une violence disproportionnée contre des civils sans armes ».
« Il y a un risque sérieux que les biens de l'Etat libyen puissent être détournés par Kadhafi, les membres de son gouvernement, les membres de sa famille ou ses proches, si ces biens ne sont pas protégés. »
Cette semaine, l'administration Obama avait indiqué qu'elle réfléchissait à un vaste éventail de possibilités, dont le gel des avoirs, une interdiction de voyager pour les dirigeants libyens, l'instauration d'une « zone d'exclusion aérienne » au-dessus de la Libye et d'autres mesures d'ordre militaire.
Côté européen aussi, on réfléchit à des sanctions pour infléchir la répression du colonel Kadhafi, comme le confirme Maja Kocijanic, porte-parole de Catherine Ashton, haute représentante de l’Union européenne pour la politique étrangère.
En France, une plainte des ONG Sherpa et Transparency International a été déposée pour déterminer si le colonel Kadhafi dispose d’avoirs dans le pays.