Signé vendredi, le décret controversé interdit l'accès sur le sol américain pendant 90 jours aux ressortissants d'Iran, d'Irak, de Libye, de Somalie, du Soudan, de Syrie et du Yémen, pays majoritairement musulmans.
Le décret a soulevé en Israël des interrogations sur le sort réservé aux dizaines de milliers de juifs qui sont nés dans ces pays, puis ont immigré en Israël et en ont acquis la nationalité.
"Si vous disposez d'un visa américain valide dans votre passeport israélien et si vous êtes nés en Irak, en Iran, en Libye, en Somalie, au Soudan, en Syrie ou au Yémen, et si vous n'avez pas de passeport valide de l'un de ces pays, votre visa (...) demeure valide", a dit l'ambassade des Etats-Unis dans un communiqué.
"Nous continuons à traiter les demandes de visa de demandeurs nés dans ces pays dès lors qu'ils n'ont pas de passeport valide de l'un de ces pays", a-t-elle ajouté.
Environ 140.000 personnes nées dans l'un de ces pays vivent actuellement en Israël, dont environ 45.000 Iraniens et 53.000 Irakiens, selon des statistiques officielles israéliennes. La majorité ont plus de 65 ans et nombre d'entre eux ont fui les persécutions. Leur passeport israélien indique leur lieu de naissance.
Le ministère des Affaires étrangères israélien avait dit chercher à déterminer dans quelle mesure ces personnes pourraient être affectées par le décret de M. Trump.
Avec AFP