"Nous sommes proches d'un accord entre les pays producteurs, membres de l'Opep et non membres de l'Opep", a déclaré M. Maduro en clôture du 17e sommet du mouvement des pays Non-Alignés.
Il a affirmé s'être entretenu sur le sujet avec ses homologues iranien Hassan Rohani et équatorien Rafael Correa, tous deux membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
"Le président Rohani a fait une déclaration très importante sur la volonté de l'Iran de contribuer de façon nécessaire, juste et partagée à la stabilisation des prix", a rapporté M. Maduro.
Selon lui, un accord pourrait être trouvé avant la fin du mois de septembre "pour stabiliser le marché, améliorer et stabiliser les prix du pétrole".
Le Venezuela, dont l'économie a sombré avec la chute des cours du brut, affiche désormais la pire inflation au monde, attendue à 720% cette année par le FMI, et une pénurie touchant 80% des aliments et médicaments.
Le président vénézuélien a également abordé la question de l'équilibre de l'offre de pétrole avec les représentants du Qatar et de l'Indonésie, deux pays membres de l'Opep, a annoncé le ministre vénézuélien du Pétrole, Eulogio del Pino.
Ces entretiens précèdent une réunion informelle qui réunira les 14 membres de l'Opep du 26 au 28 septembre à Alger, a indiqué M. del Pino.
Le Venezuela, qui possède les plus importantes réserves de pétrole au monde, milite pour le gel de production après la chute des cours du brut passés sous les 30 dollars au début de l'année.
Mais il se heurte à l'opposition de l'Arabie saoudite, qui souhaite laisser le marché fluctuer librement.
Avec AFP