Les autorités soudanaises ont également affirmé qu'un "accord" devait être signé mercredi au palais présidentiel à Khartoum, sans donner plus de détails.
Un porte-parole de M. Machar a cependant assuré que les négociations étaient toujours en cours.
MM. Kiir et Machar participent depuis lundi à un nouveau round de discussions à Khartoum en vue de mettre un terme à la guerre civile qui ravage leur pays depuis 2013.
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Ces pourparlers suivent un sommet des Etats d'Afrique de l'est à Addis Abeba qui s'est achevé sans percée, alors que l'ONU a donné jusqu'à fin juin aux belligérants pour arriver à "un accord politique viable", en brandissant la menace de sanctions.
"Lors d'une réunion à huis clos avec (le président soudanais) Omar el-Béchir, le président Salva Kiir et Riek Machar se sont mis d'accord sur certains points", a indiqué à des journalistes le ministre soudanais des Affaires étrangères Al-Dirdiri Mohamed Ahmed.
"Les détails seront annoncés demain", a-t-il ajouté.
Le ministère de l'Information a invité les médias à assister mercredi à la signature d'un accord au palais présidentiel entre les deux parties sud-soudanaises.
Selon un porte-parole de M. Machar, Pouk Both, "le gouvernement soudanais a proposé que les deux parties signent un accord-cadre" mercredi mais, a-t-il dit, la signature dépendra "de la façon dont progressent les négociations".
M. Machar "a demandé 48 heures pour informer tous les groupes d'opposition" au sujet des négociations, a-t-il ajouté.
Lundi, MM. Kiir et Machar avaient exprimé leur espoir de trouver un accord, à l'ouverture des discussions dans la capitale soudanaise.
Le Soudan du Sud a obtenu son indépendance du Soudan en 2011. Le pays s'est enfoncé dans une guerre civile fin 2013 quand M. Kiir a accusé son ancien vice-président, Riek Machar, de fomenter un coup d'Etat.
Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés. Des centaines de milliers ont trouvé refuge au Soudan, selon l'ONU. Un accord de paix avait volé en éclats en 2016, poussant M. Machar à fuir son pays.
Début juin, le Conseil de sécurité de l'ONU a menacé les factions belligérantes de sanctions si elles ne parvenaient pas à mettre fin à la guerre civile.
Avec AFP