La mesure a été levée vendredi soir car "l'ordre public et la sécurité intérieure (ne sont) plus menacés", selon un communiqué du ministère publié sur les réseaux sociaux vendredi en fin de soirée.
Cette interdiction, qui touchait Jean Ping et "des responsables des partis politiques et associations appartenant à la Coalition pour la Nouvelle République (CNR)", avait été prise après les propos de Jean Ping, le 18 août, qui avait "appelé ses partisans à l'insurrection et à la rébellion", selon le texte.
"Le gouvernement garant de l'ordre public, de la sécurité des biens et des personnes, avait annoncé et rendu exécutoires, des mesures de police administratives provisoires, dont l'interdiction de sortie du territoire" des personnes pré-citées, ajoute le communiqué.
Lundi, une marche non autorisée d'environ 300 militants pro-Ping a été dispersée à Libreville, entrainant l'arrestation de 36 personnes, dont 16 ont d'ores et déjà été écrouées pour trouble à l'ordre public, selon le procureur de la République, Steeve Ndong Essame Ndong.
M. Ping conteste toujours la réélection d'Ali Bongo Ondimba à la présidence, plus d'un an après l'élection du 27 août 2016.
Avec AFP