Les jours se suivent et se ressemblent en Libye, où la guerre a commencé il y a déjà quatre mois.
Sur le terrain, l’OTAN a annoncé ne pas exclure de poursuivre ses frappes durant le mois de ramadan, en août prochain, si les forces du colonel Mouammar Kadhafi ne respectent pas de trêve pendant ce mois saint pour les musulmans.
Sur le plan diplomatique, l’Assemblée Nationale française a voté la prolongation de l’intervention en Libye alors que la Turquie a invité la Chine et la Russie à participer à la réunion du groupe de contact vendredi à Istanbul.
« On a le sentiment que l’étau se resserre sur Tripoli, sur Kadhafi, et puis, en même temps, hé bien ça fait quatre mois que ça dure, et les troupes de Kadhafi montrent une capacité de résistance parce que, notamment, les rebelles n’arrivent pas très nettement à reconquérir le terrain, à remonter sur Tripoli », explique Pierre Servent spécialiste des questions de défense à Paris.