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Libye: Washington reconnaît le Conseil National de Transition


Hillary Clinton (2ème de dr. à g.) à la réunion du Groupe de contact sur la Libye à Istanbul, le 15 juillet 2011
Hillary Clinton (2ème de dr. à g.) à la réunion du Groupe de contact sur la Libye à Istanbul, le 15 juillet 2011

Madame Clinton a fait savoir que les Etats-Unis aideraient le CNT à “maintenir l’engagement” pris pour la création d’une Libye unifiée et indépendante, et s’attendent à ce qu’il “reste déterminé” à respecter les droits humains et les libertés fondamentales.

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi la reconnaissance officielle des rebelles libyens. En offrant cette victoire diplomatique au Conseil National de Transition, le gouvernement américain affirme que le colonel Mouammar Khadafi n’a plus d’autorité légitime sur la Libye.

La Secrétaire d’état Hillary Clinton a fait l’annonce vendredi à Istanbul, en Turquie, lors d’une rencontre de hauts responsables des puissances occidentales et régionales visant à deviser des stratégies de soutien à la rébellion, qui cherche à mettre fin aux 42 ans de règne de Kadhafi. Le groupe rebelle a offert au groupe de contact international planifiant l’avènement d’une Libye démocratique sans Kadhafi d’importantes garanties qu’il serait inclusif géographiquement et politiquement, qu’il honorerait les obligations internationales prises par la Libye et utiliserait l’assistance financière reçue de l’étranger à des fins humanitaires, pour aider le peuple libyen.

Madame Clinton a fait savoir que les Etats-Unis aideraient le CNT à “maintenir l’engagement” pris pour la création d’une Libye unifiée et indépendante, et s’attendent à ce qu’il “reste déterminé” à respecter les droits humains et les libertés fondamentales.

Des rebelles libyens revenant d'un combat non loin de Tripoli
Des rebelles libyens revenant d'un combat non loin de Tripoli


De l’avis de la cheffe de la diplomatie américaine, en dépit de la “fluidité” du conflit entre les rebelles et les loyalistes de Kadhafi, il est clair que l’avantage est du côté des forces de l’OTAN cherchant son expulsion. Hillary Clinton avertit que les jours de Kadhafi au pouvoir sont comptés, et qu’il ne s’agit plus de savoir s’il partira, mais quand il le fera.

La Secrétaire d’Etat prévient que seules les actions de ceux qui continuent à soutenir Kadhafi détermineront s’ils ont un rôle quelconque à jouer dans la Libye de demain. Madame Clinton persiste et signe: “que nul ne se trompe là-dessus— nous allons réussir.”

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