"On mène des recherches intensives partout", a déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat ce responsable joint depuis Libreville, soulignant une "accalmie relative" de la situation.
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Les recherches sont concentrées dans "la zone d'Ebibeyin et autres forêts environnantes", mais aussi "dans des localités où ils se seraient infiltrés", à Bata, Malabo, Ebibeyin et Mongomo, a-t-il ajouté.
La même source a souligné une "absence de précision sur le nombre exact de mercenaires" encore "infiltrés" en Guinée équatoriale.
Jeudi, les Nations unies ont indiqué d'un émissaire de l'ONU se rendrait en Guinée équatoriale la "semaine prochaine" pour des entretiens.
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Ebibeyin, ville située au carrefour des trois frontières entre le Cameroun, le Gabon et la Guinée équatoriale, a été le théâtre mercredi d'affrontements entre l'armée et des "mercenaires", faisant un mort parmi ces derniers, selon Malabo.
Le même jour, la Guinée avait annoncé avoir déjoué un "coup d'Etat". Selon un communiqué, un groupe de mercenaires étrangers - en majorité tchadiens, mais aussi soudanais et centrafricains - a voulu le 24 décembre "attaquer le chef de l'Etat qui se trouvait dans le palais présidentiel de Koete Mongomo pour les fêtes de fin d'année".
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Ce palais se trouve sur la partie continentale du pays, à une cinquantaine de km d'Ebibeyin. C'est dans cette zone que des "mercenaires" ont été arrêtés le 27 décembre, du côté camerounais de la frontière, selon des sources camerounaises.
Les frontières de la Guinée ont été fermées à cet endroit et des renforts y ont été déployés.
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A Ebibeyin, l'ambassadeur de Guinée équatoriale au Tchad, Enrique Nsue Anguesom, en villégiature pour les fêtes de fin d'année, a été interpellé le 30, selon un de ses cousins et un responsable policier.
Ni cette arrestation, ni la fermeture des frontières à Ebibeyin ou l'envoi de renforts n'ont été confirmés par les autorités de Guinée équatoriale.
Avec AFP