La manifestation s'est déroulée au son de musique dance, chose normalement interdite en Iran, et de slogans comme "Les Etats-Unis sont des meurtriers", les "Mères palestiniennes perdent leurs enfants" ou le classique "Mort à l'Amérique".
Le futur transfert de l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, à une date non précisée, est "une cruauté qui vient s'ajouter aux précédentes oppressions américaines", a estimé Ali Esfahani, un étudiant de 23 ans.
Il s'est montré déçu par la faible mobilisation, qu'il a mise sur le compte de la mauvaise communication des organisateurs conservateurs.
Près de la manifestation, un écran affichait qu'il restait 8.240 jours d'existence à Israël, en référence à un discours du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, prévoyant la fin de l'Etat hébreu d'ici 2030.
"(Avec sa décision sur Jérusalem) Trump a permis d'accélérer les choses", a estimé Seyed Abdullah Hosseini, un religieux interrogé par l'AFP. "On s'attendait à ce qu'Israël soit démantelée plus tard (...) mais (cette décision) c'est le début de la fin pour Israël. On doit remercier (Donald Trump)".
Depuis que M. Trump a annoncé mercredi sa décision sur Jérusalem, les condamnations internationales se sont succédé, y compris à l'ONU, et de nombreuses manifestations ont eu lieu dans le monde arabe et musulman.
A Jérusalem et dans les Territoires palestiniens, la décision américaine a engendré des confrontations entre Palestiniens et forces israéliennes qui ont coûté la vie à quatre Palestiniens et fait des centaines de blessés.
Avec AFP