L’ONU dit avoir déjà essayé de voir deux charniers dont il a été fait éta en Côte d'Ivoire, mais des hommes armés, partisans de M. Gbagbo, ont empêché l’accès à ces sites. Samedi, Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations Unies, s’est entretenu avec M. Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de l’élection présidentielle par la communauté internationale.
D’après son porte parole, Ban Ki Moon lui a réitéré le soutient de l’ONU et a promis de faire tout ce qui est possible pour accéder à ces fosses communes. D’après des témoignages, il y en aurait à Abidjan et dans la banlieue. Pour Ban Ki-moon, ces visites visent à empêcher de futures violations des droits de l’Homme et permettre aussi de poursuivre en justice les éventuels coupables. De son côté, le camp de M. Laurent Gbagbo a nié à plusieurs reprises l’existence des tels charniers.
Ce lundi 3 janvier, une délégation de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest, CEDEAO, composée de trois chefs d’état ouest-africains, ainsi que du Premier ministre kenyan Raila Odinga, mandaté par l’Union africaine, doit rencontrer à Abidjan, le président sortant Laurent Gbagbo dans l’espoir de mettre fin à l’impasse politique.