Les Warriors sont repartis de plus belle et sont devenus seulement la deuxième équipe de l'histoire à atteindre le chiffre des 70 victoires en saison régulière.
Battus dans leur salle, où ils étaient restés invaincus pendant 14 mois, coup sur coup par Boston (109-106) vendredi dernier et, plus surprenant encore, par Minnesota (124-117 a.p.) mardi, ils passaient un test important face aux Spurs, la seule équipe capable aux yeux de beaucoup d'observateurs de les priver d'un second sacre consécutif.
Signe que ce match avait une saveur particulière et pouvait marquer les esprits dans la perspective des play-offs, l'entraîneur des Spurs Gregg Popovich avait finalement décidé d'aligner son équipe-type.
Cette décision a failli lui coûter cher lorsqu'il a vu LaMarcus Aldridge se blesser à un doigt: l'ailier fort a pu retrouver rapidement ses coéquipiers, mais n'a pas réussi à endiguer le jeu rapide des Warriors.
- 70e victoire pour Golden State -
Equlibrée jusqu'à la fin de la première période, la rencontre a basculé irrémédiablement en faveur du champion NBA en titre qui a conclu le premier quart-temps avec cinq points d'avance (20-15) et mis rapidement KO San Atonio en début de deuxième période pour prendre quinze points d'avance (36-21).
Sous la conduite de Stephen Curry (27 points) et d'Harrison Barnes (21 points), les Warriors ont compté jusqu'à 23 points d'avance durant la 3e période (71-48) et Popovich a alors rappelé sur le banc ses titulaires, Tim Duncan (4 pts) et Tony Parker (10 pts).
Avec cette 70e victoire, Golden State est assuré de terminer à la première place de la conférence Ouest et peut toujours améliorer le record des Chicago Bulls de 1995-96, auteurs de la meilleure saison régulière de l'histoire avec 72 victoires en 82 matches.
"C'était important de retrouver notre basket après trois derniers matches pas convaincants à domicile, le faire en plus contre une équipe comme San Antonio est génial", a souligné Curry.
"Plus que le record ou notre bilan, ce que nous voulions ce soir, c'était nous retrouver et c'est mission accomplie", s'est réjoui le meilleur joueur de la saison 2014-2015 qui devrait conserver son trophée de MVP.
Il leur faut remporter leurs trois derniers matches, dont un dimanche à San Antonio où les Spurs sont invaincus depuis mars 2015.
"On a perdu trop de ballons et manqué de concentration en défense et contre une équipe comme celle-ci, cela ne pardonne pas", a regretté Popovich.
- Un miracle pour Chicago -
Les Chicago Bulls ont eux besoin d'un miracle pour disputer les play-offs 2016 après leur défaite sur le parquet du Miami Heat 106 à 98.
Les Bulls sont 9e de la conférence Est avec 39 victoires et 40 défaites, soit trois victoires de retard sur Détroit qui occupe la 8e place (42 v-37 d).
Pour décrocher leur billet pour les play-offs, ils doivent remporter leurs trois derniers matches et espérer que les Pistons perdent leurs trois dernières rencontres de la saison régulière.
Leur sort pourrait être scellé dès vendredi à l'issue du match entre Detroit et Washington, en cas de succès des Pistons face aux Wizards.
Les Bulls, sextuples champions NBA sous la conduit de Michael Jordan dans les années 1990, n'ont plus raté les play-offs depuis 2007-08.
Autre cador au bord de l'élimination, Houston qui s'est incliné à domicile (124-115) face à Phoenix qui restait pourtant sur sept défaites consécutives: les Rockets de James Harden (38 v-41 d) ont laissé Dallas (7e, 40 v-38 d) et Utah (8e, 39 v-39 d) s'échapper et n'ont plus leur destin en mains, même s'ils font un sans-faute d'ici mercredi prochain.
Avec AFP