Affaibli chez lui par les affaires judiciaires, "Bibi" s'est offert un rare répit devant un public acquis, celui de l'American Israel Public Affaires Committee (Aipac), l'influent lobby américain pro-Israël, au terme d'une visite au cours de laquelle il avait déjà encaissé lundi un soutien appuyé de Donald Trump.
Longuement acclamé debout, il a détourné le titre du western de Sergio Leone "Le Bon, la Brute et le Truand" pour évoquer "Le Bon, la Brute et la Belle".
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"Le Bon", ce sont les "bonnes nouvelles", a-t-il lancé: "l'armée israélienne n'a jamais été aussi forte" et l'économie du pays est florissante.
"La Brute", c'est l'Iran, a ensuite enchaîné Benjamin Netanyahu, appuyant son propos sur une carte, projetée sur écrans géants, de "l'influence iranienne au Moyen-Orient". "Les ténèbres descendent sur notre région", a-t-il prévenu au sujet des pays représentés en noir sur cette carte: Syrie, Irak, Yémen, Liban.
Dénonçant une nouvelle fois l'accord international de 2015 censé empêcher Téhéran de se doter de l'arme nucléaire, qu'il considère trop conciliant et qui est désormais fragilisé par le retrait américain envisagé par Donald Trump, le chef du gouvernement israélien a rappelé avoir mis en garde de longue date contre les "mensonges répétés du régime iranien".
"J'avais prévenu qu'en levant les sanctions contre l'Iran, le régime iranien ne deviendrait pas plus modéré et plus pacifique", "mais au contraire beaucoup plus dangereux", a-t-il lancé. "C'est exactement ce qui est en train de se passer!"
"Nous devons stopper l'Iran et nous stopperons l'Iran", a-t-il martelé. "Nous ne laisserons jamais l'Iran développer l'arme nucléaire, ni aujourd'hui, ni dans dix ans, ni jamais", a-t-il assuré.
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Benjamin Netanyahu a d'ailleurs salué la fermeté du président américain sur le dossier iranien, et a lancé un appel aux pays arabes de la région: "Israël n'est pas leur ennemi mais leur indispensable allié".
Enfin, "la Belle" du triptyque, c'est "la belle alliance entre Israël et les Etats-Unis", déjà célébrée la veille dans le Bureau ovale avec le président Trump.
Le Premier ministre israélien a longuement fait applaudir la décision de Donald Trump, prise en décembre malgré la réprobation internationale, de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et d'y transférer l'ambassade américaine dès le mois de mai.
Avec AFP
