"Le dernier cas positif au laboratoire a été notifié le 25 octobre 2016 (...) nous déclarons (donc) la fin de l'épidémie de la fièvre de la vallée du Rift dans la région de Tahoua", a déclaré le ministre nigérien de la Santé Idi Illiassou à la télévision publique.
Depuis l'apparition de l'épidémie, 399 malades ont été officiellement enregistrés à Tassara et Tchintabaradène, deux des zones touchées à Tahoua, a précisé le ministre.
Néanmoins, "la vigilance doit être de mise" et "nous ne devons pas baisser la garde", a souligné le ministre.
Pour endiguer l'épidémie, les autorités, appuyées par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l'ONG Alima, financée par l'Union européenne, ont multiplié des campagnes de sensibilisation pour limiter la propagation du virus dans ces vastes zones désertiques, a assuré le ministère.
Selon l'OMS, la fièvre de la Vallée du Rift est une maladie virale touchant principalement les animaux mais qui est aussi susceptible de contaminer l'homme et pouvant provoquer une pathologie sévère.
Les personnes atteintes souffrent notamment de fièvre, de maux de tête et de ventre, de vomissements et de saignements du nez. Chez les animaux, les signes les plus fréquents sont "fièvre, hyper salivation" ou "saignements au niveau des orifices".
Les autorités nigériennes n'ont pas communiqué de chiffres sur le bétail décimé par l'épidémie.
Avec AFP