En 2018 "nous aurons, grâce à dieu et au peuple, la réélection de notre frère Nicolas Maduro comme président de la République", a déclaré le vice-président lors d'un rassemblement du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) au pouvoir.
Le scrutin présidentiel dans ce pays pétrolier est prévu en décembre 2018, mais certains experts estiment qu'elle pourrait être avancée au mois de mars par le gouvernement.
Cette annonce intervient alors que le pays sud-américain subit des pénuries, une hyperinflation, et se trouve, selon les agences de notation de crédit Standard & Poor's et Fitch, en situation de défaut de paiement partiel.
M. Maduro est actuellement en pleine renégociation de la dette extérieure du pays, estimée à environ 150 milliards de dollars, dont 30% seraient dus au groupe public pétrolier PDVSA.
Parallèlement, le gouvernement vénézuélien doit entamer les 1er et 2 décembre en République dominicaine un dialogue avec la Table de l'unité démocratique (MUD), principale coalition d'opposition, pour mettre fin à la grave crise politique que vit le Venezuela. Mais les adversaires du président apparaissent désormais divisés.
Une vague de manifestations antigouvernementales au printemps a fait 125 morts, dans un contexte de problèmes économiques aigus liés à la chute des prix du pétrole, dont l'économie vénézuélienne est très dépendante.
Ancien chauffeur d'autobus venu à la politique par le syndicalisme, Nicolas Maduro a succédé à son mentor Hugo Chavez en 2013 à la présidence du Venezuela.
Avec AFP