"Le bilan provisoire s'établit comme suit: côté Forces de défense et de sécurité, on déplore trois morts et sept blessés. Côté ennemi quinze morts", précise un communiqué lu à la télévision publique par le porte-parole du ministre nigérien de la Défense, le colonel Moustapha Ledru.
L'armée nigérienne a également "capturé" un combattant de Boko Haram.
"Des opérations de ratissage ont été engagées pour neutraliser les terroristes en fuite", assure le colonel Ledru.
Auparavant, une source sécuritaire avait fait état de "deux soldats tués" et de plusieurs blessés dans cette attaque surprise des insurgés nigérians.
Selon le colonel Ledru, l'attaque de Boko Haram a visé samedi soir "une position de l"armée à Baroua", une localité de la région de Diffa, à proximité du lac Tchad, une zone marécageuse très enclavée située à cheval entre le Niger, le Tchad et le Nigeria.
Cette attaque intervient après qu'une trentaine de combattants nigériens du groupe islamistes ont déposé les armes mardi dernier.
Le ministre nigérien de l'Intérieur, Bazoum Mohamed, qui s'est rendu la semaine passée à Diffa, a expliqué cette reddition notamment par le nouveau "rapport de force instauré entre Boko Haram "totalement en déperdition" et l'armée nigérienne depuis juillet.
Le ministre avait relevé toutefois "l'existence d'éléments nuisibles" de Boko Haram dans la région du lac Tchad.
Dans un message de voeux à la nation samedi soir, le président nigérien Mahamadou Issoufou a lancé "un appel à tous ceux qui se sont laissés entraîner dans la voie de l'égarement par Boko Haram (à) se ressaisir et déposer les armes".
Avec AFP