Les assaillants sont venus à moto jeudi dans la nuit pour attaquer un camp militaire près de Ouallam, qui n’est qu’à une heure de route de la capitale.
Trois soldats ont été blessés dont deux ont été évacués à l’hôpital de Niamey. Hassoumi Djabirou, gouverneur de la région de Tillabéry a minimisé les faits disant à l’AFP, que les soldats ont simplement effectué des tirs de sommation sur des véhicules suspects.
Ouallam avait servi de base d'entraînement aux soldats nigériens déployés au Mali.
Il y a deux semaines la prison de Ouallam et le camp de réfugiés maliens de Mangaizé avaient subi des attaques presque simultanées qui avaient fait une dizaine de morts.
Avant-hier mercredi, à Bani Bangou, à 250 km à l'ouest de Niamey, au moins un militaire nigérien a été tué. Cette attaque a été revendiquée par le Mujao, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, un des groupes armés qui avait pris contrôle du nord malien entre 2012 et début 2013.