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Perquisition au siège d'Areva pour vente présumée douteuse d'uranium au Niger


La mine à ciel ouvert d'uranium de Tamgak, Niger, 25 septembre 2013.
La mine à ciel ouvert d'uranium de Tamgak, Niger, 25 septembre 2013.

Une perquisition a eu lieu au siège du groupe nucléaire Areva, dans la banlieue parisienne, dans le cadre d'une enquête sur une opération de vente présumée douteuse d'uranium nigérien baptisée "Uraniumgate", ont indiqué des sources concordantes.

Areva "confirme une perquisition ce matin dans le cadre d'une enquête préliminaire", a déclaré un porte-parole du groupe, sans donner d'autres détails.

"Areva collabore étroitement avec la justice", a ajouté cette source, à propos de la perquisition menée au siège d'Areva.

Une source judiciaire a aussi confirmé une perquisition sans préciser dans quelle enquête elle était diligentée.

Selon des sources proches du dossier, l'enquête porte sur une affaire de courtage d'uranium nigérien remontant à plusieurs années et qui s'était traduite par des pertes pour Areva.

Cette affaire baptisée "Uraniumgate" fait l'objet d'une enquête préliminaire en France.

Au Niger, le Parlement avait annoncé au mois de mars son souhait d'enquêter sur cette vente, à la demande de l'opposition, et un collectif d'ONG a déposé une plainte contre X.

Le journal local Le Courrier a évoqué une série de transactions complexes impliquant plusieurs entreprises française (dont Areva), russe et libanaise, et mis en cause le ministre des Finances nigérien.

Avec AFP

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