Certains Nigérians ont appelé à un report de la présidentielle du fait de la lenteur dans la distribution des cartes d’électeurs, et de la violence dans le Nord-Est où les combats se poursuivent contre les islamistes de Boko Haram.
Ces questions ont été débattues à Abuja, mais le Conseil a aussi écouté les observations de la Commission électorale nationale indépendante, a fait savoir le gouverneur de l’Etat d’Imo, Rochas Okurocha, l’un des participants à la rencontre de la capitale nigériane.
La Commission, à qui revient le dernier mot, a indiqué qu’elle est vraiment prête à conduire le scrutin du 14 février, a ajouté M. Okurocha.
Manifestant avant la réunion du Conseil d’Etat d’hier, des manifestants et des militants du l’Alliance progressiste, principal parti d’opposition avaient exigé que les législatives et la présidentielle se tiennent comme prévu.