Les autorités nigérianes ont annoncé, mercredi, une nouvelle série de mesures visant au renforcement de la sécurité à Abuja. La capitale nigériane a été le théâtre d’un attentat à la bombe le 16 juin, attentat qui a coûté la vie à deux personnes. La secte Boko Haram, dont le fief est dans le Nord-est du Nigéria, avait revendiqué la responsabilité de l’explosion dont la cible était le QG de la police fédérale.
Les mesures annoncées mercredi par les responsables municipaux concernent des endroits très fréquentés. Ainsi, les boîtes de nuit, les bars en plein air et les salles de cinéma devront, désormais, fermer à 22 h, au plus tard. Les lieux de rassemblement d’enfants, tels les parcs publics et les jardins, ne peuvent rester ouverts après 18 h. Le stationnement est aussi interdit le long de deux grandes artères où se trouvent plusieurs édifices publics.
Selon les autorités d’Abuja, ces nouvelles dispositions sont nécessaires à la sécurité et à la protection des propriétés du gouvernement. Avant l’attaque du 16 juin contre le principal bâtiment de la Police nigériane, le groupe Boko Haram avait été à l’origine de nombreux actes de violence, notamment dans l’Etat de Borno, dans le Nord-est du Nigéria, où ses cibles ont été des agents de police, des officiels du gouvernement et des religieux.
Boko Haram veut l’imposition de la loi islamique stricte, la Sharia, dans toute la région septentrionale du Nigéria.