"Cette mesure a un but politique et vise à intimider la presse. Chaque rédacteur en chef doit pouvoir déterminer sa ligne éditoriale et ne doit pas être contraint par une loi", déplorait vendredi auprès de l'AFP Teixeira Candido, secrétaire général du syndicat des journalistes angolais.
Selon le syndicat, cette loi va désormais obliger les médias audiovisuels publics comme privés à retransmettre en direct les discours officiels du président dos Santos.
Par ailleurs, il faudra désormais avoir 300 millions de kwanzas à investir pour être autorisé à lancer un nouveau média, selon M. Candido.
La loi a été approuvée grâce à l'appui des députés du MPLA, le parti au pouvoir, largement majoritaire au parlement angolais.
Ce vote intervient à moins d'une semaine du congrès du MPLA qui doit entériner la candidature de Jose Eduardo dos Santos à sa propre succession, à la présidentielle de 2017.
Avec AFP