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Les opposants continuent d’appeler à la tenue d’un dialogue à Brazzaville


Les opposants se sont réunis à Brazzaville, au Congo-Brazzaville, le 30 juillet 2016. (Ngouela Ngoussou/VOA)
Les opposants se sont réunis à Brazzaville, au Congo-Brazzaville, le 30 juillet 2016. (Ngouela Ngoussou/VOA)

Au Congo-Brazzaville, beaucoup de voix continuent de s’élever pour un dialogue politique afin d’apaiser des tensions encore palpables dans le pays.

Plusieurs opposants, dont le général Jean Marie Michel Mokoko, sont toujours détenus, alors que des manifestations des partis qui contestent l’élection de Denis Sassou N’Guesso sont interdites.

Une partie de la classe politique et la société civile appellent alors à un dialogue politique.

Sur place, le correspondant de VOA Afrique analyse la situation.

Un dialogue politique est-il toujours possible dans le pays ? La question se pose partout, et plusieurs acteurs politiques y croient dur comme fer. Le président du mouvement ‘’Sauvons le Congo’’, Omer Defoundoux espère que ce dialogue finira par avoir lieu.

D’après lui, la rencontre entre différents acteurs congolais permettra de calmer le climat politique actuel fait de "répressions, de tueries et de protestations".

D’autres appellent à un dialogue permanent dans le pays, il se parler constamment. C’est le cas de Paul-Marie Mpouele, le président du Rassemblement des jeunes républicains qui invite les hommes à ne pas s’éviter, mais à trouver des solutions aux problèmes qui minent le pays dans un dialogue quotidien.

Le gouvernement issu du scrutin présidentiel du 20 mars dernier a promis d’ouvrir un dialogue avec tous ceux qui se disent délaissés par la république.

Le Premier ministre Clément Mouamba avait annoncé devant l’Assemblée nationale que le dialogue politique sera au centre de son action, bien que jusque-là aucun contact ne soit pris.

Les observateurs s’interrogent cependant sur le contenu de ce dialogue. De quoi sera-t-il question si ces assises venaient à se tenir ?

Le secrétaire général du PCT (au pouvoir), Pierre Ngolo estime que l’élection présidentielle a déjà eu lieu, un président est élu. A quoi peut donc servir un tel dialogue ?

C’est pour recompter les voix s’il le faut, répond Clément Mierassa de la coordination du FROCAD, une plateforme politique qui appelle au dialogue sans exclusive.

Une démarche soutenue par l’IDC, une autre plateforme de l’opposition dont le coordonnateur Charles Zacharie Bowao veut voir toutes les questions sensibles inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre. "Notre pays est Sali, il faut laver son image par un compris politique historique", affirme-t-il.

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