Le chef de la police Kale Kayihura a signifié à M. Mbabazi d’orgniser que le parti de celui-ci, le Mouvement national de résistance (NRM), ne le soutient pas comme candidat et que par conséquent "ses aspirations sont illégales".
Le NRM a déjà désigné Yoweri Musevi comme candidat à la présidentielle de 2016.
M. Mbabazi, 66 ans, avait, malgré tout, annoncé mi-juin dans une même lettre envoyée à la Commission électorale ougandaise son intention de se présenter à la présidentielle et de tenir des meetings électoraux dans le pays du 9 juillet au 1er août.
Selon les règles du parti, toute candidature magistrature doit encore être confirmée par un congrès du parti. La procédure devrait être une pure formalité pour Yoweri Museveni, 70 ans, est au pouvoir depuis 1986.
Sa porte-parole, Joséphine Mayanja-Nkangi a aqulifié cette interdiction de simplement diversion.
M. Mbabazi - ex-secrétaire général du parti présidentiel et ex-Premier ministre démis de ces fonctions respectivement en mars et septembre 2014 – a annoncé la semaine dernière vouloir affronter M. Museveni, son compagnon d'armes dont il fut longtemps un fidèle.
Une trentaine de partisans de l'ex-Premier ministre avaient été arrêtés jeudi pour rassemblement illégal et campagne électorale hors de la période officielle.
Début juin, des partis d'opposition ont pour leur part formé une coalition pour regrouper leurs forces face au vétéran Museveni. L'Alliance démocratique (TDA) a prévu de présenter un candidat unique, qui, a-t-elle promis, s'en tiendra à un seul mandat s'il est élu.
M. Mbabazi avait ces derniers temps laissé entendre qu'il pourrait participer à cette alliance, que le gouvernement tente d'ores et déjà de faire passer pour un projet "sponsorisé par les donateurs occidentaux et la société civile".