Réuni récemment, le Comité exécutif de la FIG a donné son feu vert à la constitution de cette fondation "qui doit voir le jour au 1er janvier 2019", a annoncé l'instance dans un communiqué.
Depuis 2017, dans la foulée des affaires d'abus sexuels aux Etats-Unis, la FIG "a entrepris de revoir en profondeur ses politiques et règlements et de renforcer ses outils juridiques pour mieux prévenir tout nouveau cas et aider les victimes", indique la Fédération.
Dans cette optique, le nouveau président de la fédération, le Japonais Morinari Watanabe, élu en octobre 2016, a œuvré pour la mise en place d'une structure indépendante chargée de traiter "toutes les formes de harcèlement, abus et violations aux règles d'éthique", explique la FIG.
La fondation comprendra trois sections. La section "Protection" comprendra un centre d'aide pour rapporter tout cas de harcèlement ou d'abus. Elle sera chargée de "faire une première étude des plaintes, des dénonciations ou des faits qui lui sont rapportés. Elle fournira, au besoin, un soutien juridique", précise la FIG.
Une deuxième section "Discipline" regroupera en son sein les deux instances disciplinaires déjà existantes et une section "Conformité" veillera au respect des principes de bonne gouvernance et des règles d'éthique.
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La création de la fondation doit encore être formellement validée par les fédérations nationales membres de la FIG lors du prochain congrès à Bakou les 2 et 3 décembre prochains.
"Notre volonté est de devenir un modèle dans le monde du sport en matière de bonne gouvernance et d'intégrité. Une telle structure nous permettra de mieux protéger les athlètes mais aussi les fédérations de chaque pays", a déclaré M. Watanabe, cité dans le communiqué.
Après les cas répétés d'abus sexuels dans la gymnastique et le procès fleuve de Larry Nassar, l'ancien médecin de l'équipe américaine, la FIG avait annoncé en début d'année la création de cet organe indépendant destiné aux victimes.
Avec AFP