Soutien de l'ex-président islamiste Mohamed Morsi, dont il avait dénoncé l'éviction en 2013 par l'armée, le prédicateur islamiste vit en Turquie.
Deux autres personnes, en détention, ont écopé de la peine capitale, tandis que cinq autres ont été condamnées à la prison à vie, qui équivaut en Egypte à 25 années de détention pour les mêmes chefs d'accusation, selon un responsable judiciaire et un responsable de sécurité.
Depuis que l'armée a destitué le président Morsi, ses partisans sont la cible d'une répression sanglante et les autorités sont accusées d'instrumentaliser le pouvoir judiciaire pour faire taire toute voix dissidente.
Wagdi Ghoneim avait fait polémique en 2012 lors d'une visite en Tunisie: Au cours de ses prêches ou lors d'interviews, il avait qualifié "les laïcs et les libéraux" d'"apostats" et considéré que l'excision des femmes était une "opération esthétique".
Les condamnés en détention peuvent interjeter appel devant la cour de cassation. M. Ghoneim, qui avait quitté l'Egypte au moment de la destitution de M. Morsi pour s'établir en Turquie, aura droit à un nouveau jugement s'il est interpellé ou s'il se livre aux autorités.
M. Morsi, plusieurs dirigeants de sa confrérie des Frères musulmans, et des centaines de leurs partisans, ont été condamnés à mort en première instance par des tribunaux égyptiens.
Des dizaines de ces peines ont toutefois été annulées par la cour de cassation qui a ordonné de nouveaux jugements.
Avec AFP