Dans une lettre ouverte publiée par le quotidien sportif espagnol Marca, Pérez classe Zidane parmi les légendes du Real, un club avec lequel le Français a remporté la Ligue des champions en tant que joueur (2002) puis deux fois comme entraîneur (2016, 2017).
"Zinédine Zidane, qui fête demain (samedi) ses 100 premiers matches comme entraîneur de notre équipe, appartient à ce groupe extraordinaire de personnages élus pour figurer parmi nos symboles", écrit le dirigeant.
"Zidane est un talent pur, mais il représente aussi le travail et le sacrifice, la persévérance dans la recherche de la perfection. Sa faim de victoires et de titres est insatiable, tout en démontrant toujours respect et humilité. C'est une référence inégalable pour nos joueurs", poursuit Florentino Pérez.
Réélu en juin pour un nouveau mandat, Pérez fait une priorité de la prolongation de Zidane, dont le bail actuel court jusqu'en 2018. Le technicien français a confirmé ces dernières semaines qu'il allait prolonger.
En moins de deux ans sur le banc madrilène, "ZZ" a fait du Real une machine à gagner les trophées: deux C1 d'affilée, une Liga, un Mondial des clubs, deux Supercoupes d'Europe et une Supercoupe d'Espagne, soit sept titres sur neuf possibles.
Il a également offert au Real son premier doublé C1-Liga depuis 1958, enchaîné 40 matches d'affilée sans la moindre défaite, record d'Espagne, et 73 rencontres officielles consécutives avec au moins un but inscrit, record d'Europe...
Son bilan chiffré est éloquent avant la 8e journée du Championnat d'Espagne: en 99 rencontres officielles sur le banc merengue, "Zizou" a décroché 74 victoires, 17 nuls y huit défaites seulement, avec 271 buts inscrits et 100 encaissés.
Dans Marca, Pérez invite néanmoins Zidane à ne pas se reposer sur ses lauriers: "Ce club aspire toujours à mieux", prévient le président. "Zidane a la difficile mission d'essayer de rendre heureux des centaines de millions de supporters qui sont répartis à travers le monde et savent que notre équipe est entre les meilleures mains possibles", conclut-il.