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Plus de 7.000 nouveaux déplacés dans le nord-ouest en Centrafrique


Un garçon joue à l'extérieur des tentes utilisées comme salles de classe temporaires, sur le site de déplacées, au Grand Séminaire Saint-Marc à Bimbo, au sud-ouest de Bangui, 6 février 2014.
Un garçon joue à l'extérieur des tentes utilisées comme salles de classe temporaires, sur le site de déplacées, au Grand Séminaire Saint-Marc à Bimbo, au sud-ouest de Bangui, 6 février 2014.

Environ 7.400 habitants ont été forcés de fuir leurs habitations pour se réfugier à Markounda, dans le nord-ouest de la Centrafrique, en raison de combats entre groupes armés dans la région depuis fin décembre, a annoncé jeudi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Les conditions de vie de ces nouveaux déplacés à Markounda "sont extrêmement difficiles", selon le CICR, qui travaille dans cette ville aux côtés de la Croix-Rouge centrafricaine et de l'ONG Médecins Sans Frontières.

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"Les familles sont confinées dans des huttes de fortune. L'unique centre de santé à Markounda a été pillé dès le déclenchement des hostilités, il n'y a pas assez de douches et de latrines", a déclaré devant la presse Jean-François Sangsue, chef de la délégation du CICR à Bangui.

Plus de 65.000 personnes ont déjà fui les combats dans la zone pour se réfugier à Paoua, l'un des chefs-lieux de la préfecture de l'Ouham Pendé.

Les combats opposent dans la région depuis plus d'un mois deux groupes armés rivaux, le Mouvement national pour la libération de la Centrafrique (MNLC, créé en octobre par le "général" autoproclamé Ahamat Bahar), et le groupe armé Révolution et justice (RJ, emmené par Armel Sayo).

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Une opération de la force des Nations unies (Minusca) est en cours depuis mi-janvier pour neutraliser ces groupes armés.

Le 2 février, le chef de RJ avait déclaré son intention de déposer les armes et d'intégrer son mouvement au programme national de désarmement (DDRR).

"On a rien vu de concret sur le terrain. Pour l'instant, (les combattants) sont toujours en brousse, ils ont lancé encore récemment des attaques contre des camions", avait déclaré à l'AFP dimanche une source humanitaire de Paoua.

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La Centrafrique est embourbée dans un conflit meurtrier depuis 2013. L'Etat n'a de contrôle que sur une maigre partie du territoire national. Les groupes armés s'affrontent dans les provinces pour le contrôle du diamant, de l'or et du bétail dans ce pays qui est l'un des plus miséreux au monde.

Avec AFP

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