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Premières arrestations au Maroc après le lancement d'une ligne anticorruption


Un homme tend des dirhams marocains le 23 janvier 2018 à Casablanca.
Un homme tend des dirhams marocains le 23 janvier 2018 à Casablanca.

Deux fonctionnaires et un intermédiaire ont été arrêtés "en flagrant délit" de corruption, a annoncé le ministère public marocain, deux jours après le lancement d'un numéro vert visant à dénoncer des actes de corruption au Maroc.

Les suspects ont été placés en garde à vue à la disposition de l'enquête, a précisé un porte-parole du parquet qui a mis en place ce numéro vert garantissant l'anonymat des dénonciateurs.

Géré par "cinq juges", ce numéro gratuit a reçu 355 appels depuis son lancement, a ajouté cette source.

>> Lire aussi : Le numéro vert anti-corruption fait peu de chiffres au Maroc

Il s'agit du deuxième numéro vert anticorruption lancé au royaume, où les annonces d'arrestations et de condamnations pour corruption sont de plus en plus récurrentes.

Le pays s'est également doté d'une "stratégie nationale" de lutte contre la corruption, mais "continue de souffrir d'une corruption systémique", selon un rapport de Transparency.

>> Lire aussi : Le patron d'un important établissement public en prison pour "corruption" au Maroc

Le Maroc a ainsi été classé 90e sur 176 pays dans le dernier indice mondial sur la perception de la corruption, établi par cette ONG.

Le secteur judiciaire est le premier pointé du doigt, devant la police et les hôpitaux, d'après Transparency.

Avec AFP

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