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La CENI retarde à nouveau la publication du calendrier électoral en RDC


Siège de la CENI à Kinshasa, 7 novembre 2011
Siège de la CENI à Kinshasa, 7 novembre 2011

Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante, a reporté mardi la publication du calendrier des élections, indiquant vouloir consulter toutes les parties concernées.

« La CENI, dans ses prérogatives conformément à l’article 25 points 12 de la loi organique, commence, ce jour, les consultations avec les parties prenantes pour requérir les derniers avis et considérations des uns et des autres avant la publication dans les jours qui viennent », a declare M. Nangaa lors d’un point de presse a Kinshasa.

M. Nangaa a annoncé que le calendrier est déjà prêt, mais l’organe électoral attend les amendements des parties prenantes.

Le calendrier techniquement prêt, mais la CENI lance, dès ce mardi une série des consultations avec toutes les parties prenantes sur toutes les questions liées au processus électoral, car, selon Nangaa, président de la centrale électorale, la publication d’un calendrier est tributaire de beaucoup de paramètres.

« Nous n’avons pas promis publier un calendrier ce mardi », a-t-il conclu.

Le budget électoral évalué à 1,8 milliard de dollars

La Commission chargée d'organiser les élections en République démocratique du Congo a annoncé mardi avoir évalué à 1,8 milliard de dollars le budget pour le financement des scrutins prévus dans la Constitution.

La Céni a déposé au gouvernement le 9 novembre un budget évalué à "plus ou moins 1,8 milliard de dollars" pour prendre en charge l'ensemble du processus électoral prévu par le cadre légal congolais, a déclaré le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) Corneille Nangaa.

"Un travail est en cours entre la Céni et le gouvernement pour voir (...) les possibilités de réduction substantielle de ce budget au regard des difficultés que connait le pays", a-t-il ajouté.

"Ce budget tient compte des contraintes techniques et opérationnelles et inclut les opérations de refonte du fichier électoral en cours", a expliqué à l'AFP M. Nangaa.

En 2013, la Céni avait sollicité du gouvernement congolais et des partenaires, 1,3 milliard de dollars pour l'organisation de l'ensemble des 13 scrutins nationaux et locaux prévus par la Constitution.

"Le fait d'avoir lié à une seule séquence la présidentielle, les législatives nationales et les législatives provinciales a comme conséquence de gonfler le budget électoral", a indiqué à l'AFP M. Nangaa.

Le financement des élections est un casse-tête pour la RDC qui fait face à la chute des prix des matières premières principalement le cuivre dont les recettes couvrent une grande partie du budget de l'État.

Dans un discours à la nation en 2015, le président congolais Joseph Kabila avait appelé les acteurs politiques à engager des réflexions sur le financement exorbitant des élections, proposant le changement de mode des scrutins pour les adapter aux capacités financières du pays.

Le mandat du président Kabila, au pouvoir depuis 2001 et auquel la constitution interdit de se représenter, s'achève le 20 décembre et aucune date n'a été avancée pour la prochaine présidentielle.

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