Ce convoi consacre le début du transfert de ces ex-combattants laissés à l’abandon depuis, que le gouvernement congolais avait promis de les installer ailleurs.
Ces ex-combattants avaient donné trois jours au gouvernement pour qu’une solution soit trouvée en leur faveur, refusant de négocier. Ils s’étaient emparé d’un dépôt de munition et avaient pillé le centre de commandement.
Démobilisés et attendant d’être réintégrés dans l’armée ou réinsérés dans la vie civile, une centaine d’entre eux (parmi lesquels leurs enfants et leurs femmes) sont morts en octobre dernier de faim et de la malaria, selon Human Rights Watch qui dénonçait également leur abandon.
Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, avait affirmé que leur transfert vers les camps de Kitona, dans le Bas-Congo et de Kamina, dans le Katanga.
D’autres convois sont annoncés, selon l’ONU.