Les entretiens entre les délégations française et malienne se sont déroulés dans une ambiance qualifiée de "bonne" des deux côtés. « Nous avons commencé à aider la relève des FAMAs à Tessalit et depuis un mois, il y a un nouveau contingent FAMAs à Tessalit. Cette coordination associe aussi la force de l'ONU, la Minusma”, a dit le général Laurent Michon.
Il a souligné qu'à Kidal par exemple, les positions françaises se trouvaient dans le camp de la Minusma.
Si des localités comme Tessalit étaient attaquées par les jihadistes, si la menace était forte, le général Michon a assuré qu’il y a la possibilité "d'envoyer des chasseurs ou un appui aérien pour réagir et appuyer la Minusma et les FAMAs.
Le sujet du groupe paramilitaire russe Wagner, source de sévères crispations entre Paris et Bamako, n'a pas été abordé.
La rencontre a eu lieu su fonds de vives tensions entre Bamako et Paris.
Les tensions récentes entre les deux cqpitales se sont amplifiées le 25 septembre lorsque le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga a accusé la France d'"abandon en plein vol" pour justifier le possible appel par Bamako à la société privée russe de mercenaires Wagner. Des propos que le président français Emmanuel Macron, avaient qualifié d’inadmissible, de "honte".