Ce nouveau report attendu n'est pas une surprise tant les défis logistiques et sécuritaires sont nombreux pour ce scrutin.
Près d'1,6 million de Centrafricains se sont déjà enregistrés sur les listes électorales mais des retards existent notamment dans les préfectures de la Lobaye ou de la Vakaga. Le recensement électoral a pris du retard dans l'est du pays.
"Il y a des zones où personne ne peut se rendre en voiture. Nos agents doivent y aller en vélo ou à moto", explique le président de l'Autorité nationale pour les élections (ANE)
L’interruption des liaisons aériennes vers Bangui empêche aussi la livraison du matériel électoral comme les urnes ou les isoloirs.
Les dernières violences à Bangui ont rappelé à tous que l'insécurité reste grande dans le pays, y compris dans les faubourgs de la capitale.
"Un glissement électoral est obligatoire", reconnait Dieudonné Kombo-Yaya. "Plusieurs semaines, sans doute, mais l'ANE doit d'abord se réunir avant de décider et de proposer le nouveau chronogramme aux autorités.
Le président de l'ANE rencontrera les autorités de la transition d'ici la semaine prochaine pour faire le point avant tout annonce officielle.
Catherine Samba Panza a répété lors de son séjour à New-York que des élections devaient avoir lieu d'ici fin 2015.
Cela mettrait fin à deux ans d'une transition qui devaient durer quelques mois.