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Reprise des cours à l'université de Niamey


Des étudiants nigériens sont rassemblés devant l'Assemblée nationale pour protester contre les conditions de vie à Niamey, le 17 mars 2015.
Des étudiants nigériens sont rassemblés devant l'Assemblée nationale pour protester contre les conditions de vie à Niamey, le 17 mars 2015.

Les cours ont repris depuis quelques jours à l'université de Niamey, qui compte 23.000 étudiants et a été paralysée durant des semaines par des grèves d'étudiants et d'enseignants, signale une source syndicale.

"Les cours ont effectivement repris dans toutes les facultés, car nous avons décidé d'observer une trêve afin de donner une chance aux négociations avec le gouvernement", a déclaré à l'AFP Sita Diabiri, le secrétaire général de l'Union des étudiants nigériens à l'université de Niamey (Uenun, syndicat).

"Cela ne veut pas dire que les cours ont repris définitivement, car nous n'avons pas encore obtenu la satisfaction à notre principale revendication", a-t-il souligné.

Cette "principale revendication" est "la réhabilitation des cinq étudiants exclus" en mars de l'université, dont lui-même, a expliqué Sita Diabiri.

>> Lire aussi : L'université paralysée par des grèves d'étudiants au Niger

Les étudiants demandent également l'apurement de "six mois d'arriérés de bourse" dont "une partie est en train d'être versée, a-t-il ajouté.

Les forces de l'ordre déployées sur le campus ont été retirées après la reprise des cours, a précisé le responsable syndical.

L'université de Niamey avait été paralysée par une grève d'un mois des enseignants qui protestaient contre "l'agression" d'un des leurs par des étudiants. Les enseignants avaient mis fin à leur mouvement le 17 mars, après avoir obtenu l'exclusion de cinq étudiants et le recours aux forces de l'ordre pour sécuriser le campus.

>> Lire aussi : L'université de Niamey s'enlise dans la crise

Les étudiants avaient évoqué une "altercation mineure" et non une agression. Jugeant ces exclusions "injustes, disproportionnées, illégales et arbitraires", ils avaient entamé un mouvement de grève.

La semaine passée, le Parlement nigérien a annoncé qu'il allait mener "une enquête parlementaire" sur "la situation" de cette université, qui est la plus importante du Niger.

Avec AFP

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