"Deux cas de Mpox ont été confirmés vendredi" dernier, selon un communiqué des autorités sanitaires. "Ils ont été hospitalisés et isolés tandis que leurs contacts ont été retrouvés et sont testés à l'isolement. L'un des cas confirmés est sorti mardi (...) et l'autre est toujours hospitalisé".
Le pays frontalier du Rwanda, la République démocratique du Congo (RDC), fait face de son côté à une "augmentation exponentielle" du nombre de cas de Mpox, selon une communication en Conseil des ministres le 20 juillet. Deux autres pays d'Afrique de l'Est, le Burundi et le Kenya, ont recensé de premiers cas de Mpox.
Dans un communiqué publié lundi, le secrétariat de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) a exhorté les pays membres à "éduquer leurs citoyens sur la manière de se protéger et de prévenir la propagation" de Mpox. L'EAC a également annoncé "convoquer une réunion d'experts de santé pour délibérer sur la situation", sans donner plus de précisions.
Mercredi, la Côte d'Ivoire, a annoncé avoir recensé deux cas "non mortels" de Mpox dans ce pays d'Afrique de l'ouest.
Le Mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade I, principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés. Mais en mai 2022, les contaminations par le virus Mpox se sont produites dans le monde entier, affectant principalement les hommes homosexuels et bisexuels. Le responsable était le sous-type Clade II.
Depuis septembre dernier, une nouvelle souche encore plus mortelle du Clade se répand en RDC, étant transmise également par contacts sexuels entre homosexuels. Des tests ont révélé qu'il s'agissait d'un nouveau variant, résultat d'une mutation du Clade I, appelé Clade Ib. L'OMS a mis en garde le 11 juillet contre la menace pour la santé mondiale que représente la "variole du singe". La RDC est particulièrement touchée, avec plus de 11.000 cas rapportés, dont 450 décès.
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